Autant que je me souvienne, j’ai découvert la peinture en fréquentant les musées, dont celui de Valenciennes, la ville de Watteau, de Carpeaux, d’ Harpignies. Puis je me suis  appliquée à copier certaines oeuvres, celles de Modigliani, de Cézanne ou Degas.

Mon vrai apprentissage s’est fait dans des ateliers collectifs sous la direction d’un maître. Le travail au sein d’ateliers de « modèle vivant » m’a formée à la maîtrise du dessin, à la rapidité, la vivacité du geste. J’ai peu à peu compris l’organisation des masses, des lignes à privilégier afin d’exprimer l’énergie dans la diversité des poses.

La fréquentation assidue d’ateliers de peinture m’a ouverte aux techniques, aux matériaux, au travail de la peinture à l’huile, de l’acrylique, sur toile, sur bois, sur carton. Les heures de pratique mobilisent la concentration, développent l’éducation de l’oeil, la compréhension des couleurs et des formes que l’on apprend à construire par complémentarité ou par opposition.

Je continue aujourd’hui à fréquenter ces ateliers. C’est même une nécessité pour moi.

Je privilégie aujourd’hui le dessin à l’encre, la pratique du pastel sec et du pastel gras ainsi que le travail à l’huile. A côté du thème du paysage observé et rêvé, je continue à explorer le thème du corps dont je complète l’approche par le modelage.

J’ai commencé à présenter mon travail il y a dix ans. Ma dernière exposition en décembre 2019 à Lille s’est organisée autour de deux thèmes d’inspiration: celui du paysage et celui de la danse.